Trop souvent, j’entends « Il m’a piqué mon idée ! ».
C’est une évidence de dire que nous sommes tous inter-reliés, reliés aux autres hommes, aux animaux, à la nature et à notre environnement visible ; Cela l’est moins d’accepter que nous sommes en constance relation avec les mondes invisibles et le champ quantique, réceptacle de tous les possibles et de toutes les créations de la conscience collective humaine et universelle. Nous croyons qu’une idée nous appartient, en fait il n’en est rien, nous l’avons simplement capté et fais rentrer dans notre champ de conscience et partant de là, nous nous l’approprions en oubliant ses origines pour en faire notre idée et notre création.
Une idée ne peut nous être volée car nous n’en sommes pas les propriétaires, nous en sommes les dépositaires et il nous appartiendra en propre de décider d’en faire quelque chose ou pas. Le choix du dépositaire de l’idée va faire qu’elle va passer d’idée à projet, de projet à réalisation.
Peu de monde va croire en notre idée à son démarrage, nous sommes seuls à croire en elle et en son potentiel de réalisation. C’est pourquoi croire que notre idée nous sera volée relève de l’illusion pure.
La majorité des personnes qui ont une idée se contente d’engranger l’information et de fantasmer sur son potentiel sans jamais la mettre en œuvre. Concrétiser et mettre en œuvre une idée dans le champ physique demande du travail, des compétences et un engagement personnel fort. Donner vie à une idée est un investissement long et couteux à la fois en terme de temps, d’énergie et d’argent. Donner vie à une idée c’est oser prendre les risques qu’elle ne naisse jamais, qu’elle naisse handicapée et inadaptée au marché ou encore qu’elle ne rencontre pas le succès espéré.
Pour toutes ces raisons engendrées par la peur de l’échec, il y a peu de chances que notre idée nous soit volée.
Beaucoup de dépositaires vont se contenter d’entretenir l’information à l’état de pensée comptant sur la providence pour faire de cette idée une réalité. Seul, l’entrepreneur dans l’âme fera de cette information une réussite ou un échec commercial.
Alors, au lieu de s’esclaffer « Il m’a pique mon idée ! » ne serait-il pas plus judicieux de féliciter l’autre pour avoir eu le courage et l’audace de réaliser une idée que nous avons eu et de nous inspirer de son parcours pour réaliser enfin celle qui nous tient à cœur !
L’autre a osé réaliser et partager notre idée avec le monde, réjouissons-nous en! Soyons sûr qu’il sera aussi attentif à applaudir nos réalisations le moment venu.
