La vie économique est violente dans sa relation à la Terre Mère, dans sa relation aux êtres, aux individus et organismes qui la composent. Elle prend, transforme, consomme et finit par jeter ce qu’elle a créé en dédouanant sa responsabilité sur le gâchis produit au nom de la nécessité de créer de la croissance économique.

Depuis le 6 août, nous vivons à crédit, la Terre Mère n’arrivant plus à régénérer ses ressources, nous sommes donc en train de scier la branche sur laquelle nous sommes assis, en parfaite conscience tout en nous réconfortant avec les pensées et croyances qu’au niveau individuel, nous sommes impuissants à inverser la tendance.
Sommes-nous vraiment impuissants à changer le monde? Qui fait le monde? Des hommes comme vous et moi? Que diriez-vous si nous décidions de changer nos mentalités, nos comportements, nos habitudes alimentaires et vestimentaires de manière à ne plus encourager des créations d’activités stériles qui finissent dans nos poubelles? Sortir de l’addiction de l’avoir au profit de l’être, se libérer de la peur de manquer pour se remplir du bonheur d’être soi sans artifice ni maquillage? Passer d’un cycle de consommation à un cycle plus intérieur et profond d’accomplissement de soi en tablant sur des valeurs qui respectent la bienveillance pour soi, les autres, la Terre-Mère?
Que diriez-vous de passer d’une économie qui valorise la possession à une économie d’usage et de partage pour tous les êtres vivants de la planète, une économie qui ait du sens bienveillant dans chacune de ses créations?